About
Born in 1967, Valéry Grancher is a French-born artist, theorist, curator and lecturer, living and working in Paris and Hong Kong since 2014.
He first became well known in the mid-1990s for being one the first net artists (online art) and for his ‘Google paintings’ but his artistic practice is vast and covers internet art, video, photography, painting, AI painting and VR installation. Valéry Grancher is an explorer. His curiosity leads him to investigate all kinds of territories such as the different media and new technology to define new forms and concepts.
On 2014, the French public collection National Fund for Contemporary Art, National Centre for Visual Arts (FNAC) acquired his video installations Geopol (a 24-hour tracking shot of the horizon at the North Pole) and Tanguntsa (a 6-hour shot in deep Amazonia).
His productions are included in several public collections such like Cartier Foundation for contemporary arts (Paris), Maison Européenne de la photographie (Paris), Carillo Gil Museum (Mexico), Berkeley Art Museum Pacific Film Archive (Berkeley), ZKM (Karlsruhe), Bandjoune Station (Cameroon), VMAC (Hong Kong) and many others...
Valéry Grancher has exhibited and gave performances in institutions worldwide, and his work is in numerous private and public collections.
"Le travail de Valéry Grancher tente de reconstituer un point de vue à partir des coordonnées éclatées de l’expérience contemporaine du temps et de l’espace. Un point de vue, c’est autant l’élément structurant d’une construction de mondes visuels, que le lieu métaphorique à partir duquel peut s’élaborer une pensée ou une opinion. Face à des phénomènes comme l’accélération, la globalisation et la virtualisation, perçus à l’échelle collective à travers les transformations technologiques, les progrès des sciences et l’expansion des médias, les images de Valéry Grancher contribuent à redéfinir certaines conditions esthétique et éthique de la position à partir de laquelle appréhender un monde dont la réalité semble échapper. Or la stratégie qui semble à l’œuvre ici consiste paradoxalement à démultiplier les dimensions et à combiner les échelles.
Les artistes modernes nous ont appris à pluraliser les perspectives, à introduire le temps et le mouvement dans l’image et à nous offrir des prises sur le réel à partir de ses dimensions cachées. Devant l’inacceptable évolution de l’histoire et de la culture ils ont par exemple exploré la puissance de l’abstraction pour en infléchir le cours. Comme l’affirmait Piet Mondrian en 1920 dans son texte « Réalité naturelle et réalité abstraite », l’abstraction ne s’oppose pas au réel, il le travaille de l’intérieur, comme son langage pur. A charge pour le peintre d’en révéler la force. Le dialogue que Valéry Grancher a engagé en 2017 avec l’œuvre de Mondrian est à cet égard exemplaire : il introduit dans l’espace de l’atelier du maître, modélisé dans une image 3D, son propre geste pictural, sous la forme d’un « orbe » stylisé. Semblant exécutée à la vitesse d’un graffiti, la forme tient autant du maniérisme de la peinture gestuelle que d’un vandalisme esthétique qui profane la pureté géométrique de l’atelier. Mais l’enjeu artistique tient moins ici dans les qualités de la forme peinte avec le « Google Tilt Brush » que dans l’action d’ouverture de l’espace pictural à une autre dimension, celle de la réalité virtuelle. Comme la réalité abstraite de Mondrian, celle-ci travaille le réel de l’intérieur, mais cette fois comme son langage impur, à la fois pop’ et vidéoludique. Parmi les figures pionnières du « net art » dans les années 90, Grancher n’a jamais cessé de provoquer des branchements entre les nouvelles technologies de représentation et le plan de l’expérience réelle du monde. Il montre que toute position sur ce plan, tout point de vue susceptible de s’y dessiner, doit désormais composer avec des coordonnées virtuelles. Mais il affirme en même temps que ce jeu n’a de sens qu’à nous permettre de prendre position quant au devenir du monde où nous vivons. De ses expéditions dans le grand Nord et en Amazonie, il a conservé l’idée d’une conscience planétaire à la fois située et polycentrique . Where is our mind? Demande-t-il dans une vidéo qui articule la vie urbaine et l’orbite terrestre. La réponse tient donc nécessairement en un point mobile situé entre là où se trouvent nos pieds et la Station Spatiale Internationale. L’artiste construit ainsi la perspective exorbitante qui nous permet de tenir en main l’orbe qui en même temps nous contient. Symbole clé ici, l’orbe selon Grancher disloque en partie la sphère parfaite du classicisme copernicien. Les images des anneaux de Saturne de la vidéo ASMR Saturn contribuent à cette recomposition astronomique : ils crépitent de petits bruits de bouche, comme si les roches et la glace qui les composent venaient fondre sous la langue tels ces poudres pétillantes et acidulées inventées par les confiseurs. Pas plus enfermé dans le crane que le regard dans l’œil au fond de son orbite, l’esprit se déplace à 360 degré. Comme s’il devenait possible de tourner autour de ce qui nous entoure, de dézoomer à grande vitesse pour faire défiler dans l’apesanteur du virtuel, selon des axes multiples, le monde qui nous englobe. »
David Zerbib
"L'histoire de l'art est une vaste tapisserie de mouvements, de styles et d'innovations qui se tissent ensemble pour former ce que nous comprenons aujourd'hui comme notre héritage artistique. À travers les âges, chaque nouvelle technologie a apporté son lot de transformations dans les pratiques artistiques : la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma, et maintenant, les nouveaux médias.
En tant qu'artiste, mon travail s'inscrit directement dans cette continuité. Je suis Valéry Grancher, et je me considère comme un acteur et un observateur de cette évolution perpétuelle. Mon parcours artistique a été profondément influencé par les bouleversements technologiques de la fin du XXe et du début du XXIe siècle. Les nouveaux médias ne sont pas simplement des outils ou des supports ; ils ont radicalement changé notre manière de percevoir et d'interagir avec l'art.
L'irruption de l'internet et des technologies numériques a ouvert des horizons infinis pour la création et la diffusion de l'art. Pour moi, ces nouveaux outils ont été une véritable révolution. Dès les années 1990, j'ai exploré les possibilités offertes par le web, créant des œuvres interactives qui brouillent les frontières entre le spectateur et l'artiste. Par exemple, mon projet "Website Story" de 1998 était une tentative pionnière d'intégrer la narration et l'interactivité, utilisant le site web comme un espace de performance artistique.
Le concept de réseau, intrinsèque à internet, a également influencé ma pratique. Mon travail "I Love You" de 2000, qui reprenait le virus informatique du même nom, illustre bien cette idée. En manipulant le code et en jouant avec les notions de contagion et de communication, j'ai cherché à refléter la nature virale et interconnectée du monde numérique.
L'appropriation de ces nouvelles technologies a également engendré des réflexions sur la temporalité et la matérialité de l'art. Dans mes œuvres, je tente de capturer l'éphémère, l'immédiateté et la fluidité de l'ère numérique. Les installations vidéo et les performances en ligne que j'ai réalisées explorent souvent le caractère transitoire de l'information et de l'expérience dans le cyberespace.
L'histoire de l'art nous montre que chaque avancée technologique provoque un renouveau créatif. Les nouveaux médias, par leur nature, continuent de repousser les limites de ce que l'art peut être. Ils nous invitent à repenser les concepts traditionnels d'espace, de temps et d'interaction. Mon travail, dans ce contexte, est une exploration continue de ces nouvelles possibilités. Je cherche à comprendre et à exprimer comment ces innovations transforment non seulement la pratique artistique, mais aussi notre perception du monde et de nous-mêmes.
En somme, mon œuvre est une réflexion sur l'impact des nouvelles technologies sur l'art et sur notre société. En tant qu'artiste des nouveaux médias, je suis à la fois un produit de mon époque et un acteur de son évolution. Je m'efforce de créer des œuvres qui non seulement utilisent ces technologies, mais qui les interrogent et les critiquent, contribuant ainsi à l'écriture de cette nouvelle page de l'histoire de l'art."
Valéry Grancher
Valéry Grancher Timeline:
- 1994: He's one of the first to put Net Art pieces online with the support of the French provider imaginet.fr and Patrick Robin
A website was showing all of his net art productions called nomemory !
www.nomemory.org (re-activated on January 2017 for one year !)
- 1998: He's the first to paint internet screen on canvas with oil as his "Webpaintings" series ("Google Paintings"): A kind of one of the first post-internet art piece
- 2007:He was one the first to use his iPhone 1 to produce his paintings
- 2010: He was one of the first to produce his paintings with Ipad 1
- 2012: He's the first to assume to produce some of his paintings with Artificial Intelligences
- 2013: He's one of the first to certify his artworks through blockchain technologies and because this to see his productions having Bitcoin price reference
- 2016: He's the first in the world to produce in Art Institution (K11 Hong Kong) VR Painting in the "Electronic vibes" exhibition context with Google Tilt Brush and HTC Vives technologies
Valéry Grancher is represented by:
Galleries:
- GVCC, Gallery, Casablanca, Morocco
Address : 25 Avenue Moulay Rachid, 20170 Casablanca Maroc
Tel : +212 5223-66076
E-mail : info@gvcc.ma
ValéryGrancher出生于1967年,是一位法国出生的艺术家,理论家,策展人和讲师,自2014年起在香港生活和工作。
他在90年代中期首次成为第一批网络艺术家(网上艺术)和他的“谷歌画作”,但他的艺术实践范围广泛,涵盖了互联网艺术,录像,摄影,绘画和装置。 ValéryGrancher是一位探险家。他的好奇心导致他调查各种领域,如不同的媒体和新技术,以确定新的形式和概念。
2014年,法国公共收藏国家当代艺术基金会,国家视觉艺术中心(FNAC)收购了他的视频装置Geopol(24小时在北极地平线追踪拍摄)和Tanguntsa(6小时拍摄深亚马逊河)。
他的作品被收录在几个公共收藏中,如卡地亚当代艺术基金会(巴黎),巴黎欧洲艺术画廊(MaisonEuropéennede la photographie),墨西哥卡里洛吉尔博物馆,伯克利艺术博物馆太平洋电影资料馆(Berkeley),卡尔斯鲁厄ZKM, Bandjoune站(喀麦隆),VMAC(香港)等等......
ValéryGrancher在全球各地的机构展出并演出,他的工作是在众多的私人和公共收藏。
“正如你可能在我的网站上看到的那样,我使用各种媒体从绘画到新媒体,因为在我一生中,我认为世界不是线性的,而是作为具有平行宇宙的现实世界的结构。作为一名艺术家,我必须通过从形象跳跃到抽象以及有时新媒体来处理这种非线性和多平行的宇宙,从而为我的作品提供一种数量维度!我们今天处于中后期状态,主要问题不是媒介本身(你可以使用尽可能多的数量),而是通过发明一种新的游戏规则来处理概念和形式。
我想最重要的是把精力集中在工作和我通过媒体以及他们之间的方式上......
模拟没有道德,偏见或意义。像大自然一样,它只是事实。艺术具有相同的行为,既是现实又是模拟! “
“现实就是当你不再相信它时它不会消失。”菲利普K迪克
ValéryGrancher
ValéryGrancher时间轴:
- 1994年:如果他是第一个将在线网络艺术作品与法国供应商imaginet.fr和Patrick Robin
一个网站展示了他所有的网络艺术作品,名为nomemory!
www.nomemory.org(2017年1月重新启动!)
- 1998年:他是第一个在油画上用油画油漆的互联网屏幕作为他的“Webpaintings”系列(“Google绘画”):第一个后互联网艺术作品
- 2007年:他是第一个使用iPhone 1制作他的作品的人
- 2010年:他是第一个用Ipad 1制作他的作品的人之一
- 2012年:他是第一个承担用人工智能制作他的一些绘画的人
- 2013年:他是第一批通过区块链技术认证他的作品的人之一,因为这可以看到他的作品具有比特币价格参考
- 2016年:他是世界上第一个在艺术机构(K11香港)生产的虚拟现实技术绘画,参加Google Tilt Brush和HTC Vives技术的“电子共鸣”展览
ValéryGrancher由以下人员代表:
画廊:
- GVCC,画廊,摩洛哥卡萨布兰卡
地址:25 Avenue Moulay Rachid,20170卡萨布兰卡摩洛哥
电话:+212 5223-66076
电子邮件:info@gvcc.ma